Bonjour,
Qu'en est il aujourd'hui de l'attribution du titre de musisocothérapeute ?
N'est il toujours pas reconnu en France malgré les formations diplômantes ?
Puis je m'annoncer musicothérapeute sans formation préalable ?
La question se pose dans mon cas. En effet, mon expérience de thérapeute par improvisation vocale et accompagnement musical personnalisé se fait au feeling depuis bien des années. Je n'ai pas vu l'intérêt jusqu'alors de m'intituler musicothérapeute. Pourtant, à y bien réfléchir, je le suis à la manière d'un chaman indien qui chante et accompagne ses patients en toute sureté. Le chaman a t'il donc besoin d'être dûment diplômé aujourd'hui pour avoir le droit d'exercer dans son village, sa forêt ?
A Auroville, j'ai entendu dire que l'on pouvait se faire nommer architecte (sans étude, sans diplôme dès lors que l'on est reconnu pour un certain savoir faire sur ce terrain, évidemment pas par le corps universitaire.. Nous sommes à Auroville.)
J'ai posé la question au CIM il y a quelques mois de savoir si un musicothérapeute empirique, agissant au ressenti, et reconnu performant par ses patients pouvait être un interlocuteur valable. Il m'a été répondu assez sèchement que le CIM délivrait des formations, point barre. Fin de l'échange.
Mon champ d'expérience se réfère à la musicothérapie. Pour autant, ai je toutes les compétences d'un musicothérapeute diplômé ? Sans doute, non. Cependant, je peux sans doute mettre en avant des compétences que n'ont pas nombre de musicothérapeute (chacun développe son parcours en originalité, c'est encore à souhaiter... à mon sens). Alors, puis-je ou pas me référer à la musicothérapie ?
Merci de votre écho.